Le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) est l’un des troubles mentaux les plus courants chez les enfants et adolescents. Les symptômes de ce trouble sont variés cependant, on retrouve communément une inattention importante impliquant une incapacité à rester concentré, une hyperactivité ainsi qu’une impulsivité.
Le TDAH est un trouble chronique et invalidant qui affecte divers aspects de la vie, notamment les performances scolaires et professionnelles, les relations sociales, et la gestion des activités quotidiennes (Harpin, 2005). Sans prise en charge adéquate, il peut engendrer une faible estime de soi et des difficultés d’intégration sociale chez les enfants (Harpin et al., 2016). Chez les adultes, le TDAH peut se traduire par un manque de confiance en soi, une sensibilité accrue aux critiques, et une tendance à l’autocritique, souvent liée à un vécu marqué par des jugements répétés (Beaton et al., 2022).
Ce trouble est souvent diagnostiqué pour la première fois chez les enfants d’âge scolaire, lorsque les enseignants repèrent des difficultés de concentration ou de comportement. Le TDAH est plus fréquemment diagnostiqué chez les garçons que chez les filles, en raison de différences dans la façon dont les symptômes se manifestent. Cependant, cela ne signifie pas que les garçons sont plus susceptibles d’en être atteints. Les garçons ont tendance à présenter des symptômes d’hyperactivité et des comportements visibles, tandis que les filles montrent souvent une inattention plus discrète.
Quelles sont les causes du TDA/H ?
Les causes exactes du TDAH ne sont pas encore connues, mais on sait que la génétique joue un rôle important. Le trouble est souvent présent chez plusieurs membres d’une même famille. Des différences dans la structure et le fonctionnement du cerveau ont été observées chez les enfants atteints de TDAH, en particulier dans certaines zones liées à l’attention et au contrôle des impulsions. En plus des facteurs génétiques, des éléments comme un faible poids de naissance, une naissance prématurée, ou l’exposition à des substances nocives (comme l’alcool ou le tabac) pendant la grossesse peuvent augmenter le risque de développer ce trouble.
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